Cultural entrepreneurship : generic tensions amplified by the small size of organisations L'entrepreneuriat culturel : des tensions génériques qu'amplifie la petite taille des organisations En Fr

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Philippe Henry, « L'entrepreneuriat culturel : des tensions génériques qu'amplifie la petite taille des organisations », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.kssp6w


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Résumé En Fr

In what way is the theme of cultural entrepreneurship something else than a simple societal or institutional injunction, particularly in France for micro-organisations with professional aim and other than profit-making goals in the field of culture ? While contextual developments, since the end of the last century, largely explain why this theme is currently so pregnant, it also gains to be looked at through the generic tensions of the cultural economy along with those that can be found in very small enterprises. An approach which gives its rightful place to the qualitative and collective dimensions of cultural entrepreneurship therefore seems more relevant than going no further than a conception which would be either far too economical or focused on the figure of the individual entrepreneur. The importance of non-profit-making goals is also to be underlined, even if the issue of a minimal economic viability for each project or organisation remains central. Those different elements are even more intense in very small enterprises. Attempts at cooperative arrangement between cultural micro-enterprises thus show the full interest, but also the structural difficulties, of such approaches, if only to ensure a minimal economic viability for projects whose stakes are not only economic.

En quoi le thème de l'entrepreneuriat culturel relève-t-il d'autre chose que d'une simple injonction sociétale ou institutionnelle, notamment en France pour les micro-organisations à visée professionnelle et à buts d'abord autres que lucratifs de ce domaine d'activité ? Si des évolutions contextuelles, depuis la fin du siècle dernier, expliquent pour une bonne part la prégnance actuelle de ce thème, celui-ci gagne aussi à être regardé au travers des tensions génériques de l'économie culturelle et de celles des très petites entreprises. Une approche donnant toute sa place aux dimensions qualitative et collective de l'entrepreneuriat culturel apparaît alors plus pertinente que d'en rester à une conception par trop économique ou centrée sur la figure de l'entrepreneur individuel. L'importance des buts autres que seulement lucratif est également à souligner, même si la question de la viabilité économique minimale de chaque projet ou organisation reste elle aussi centrale. Ces différents éléments se retrouvent comme exacerbés dans les très petites entreprises. Des tentatives d'agencement coopératif entre micro-entreprises culturelles montrent ainsi tout l'intérêt, mais aussi les difficultés en partie structurelles, de telles démarches, ne serait-ce que pour assurer une viabilité économique minimale à des projets porteurs d'enjeux d'abord non strictement économiques.

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