Erich Przywara et Edith Stein : de l’analogie de l’être à une analogie de la personne

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2015

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Francesco Valerio Tommasi, « Erich Przywara et Edith Stein : de l’analogie de l’être à une analogie de la personne », Revue des sciences philosophiques et théologiques, ID : 10670/1.ktfgp2


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La question de l’analogie – fondamentale pour toute la néoscolastique, de Gilson à Maritain – trouva sa consécration en 1932 dans le fameux Analogia entis d’Erich Przywara. À la suite de l’influence de Przywara, l’analogie a eu un rôle décisif aussi dans la pensée d’Edith Stein. Mais en décrivant la dialectique phénoménologique entre être fini et être éternel Stein confère à l’analogie de l’être une tournure que l’on peut qualifier de « personnelle ». Il s’agit du rapport entre deux « je suis » : le « je suis » humain et créatural et le « je suis » divin. L’analogia entis originelle est donc pour Stein le rapport entre deux personnes.

The question of analogy – fundamental for all neoscholastics, from Gilson to Maritain, finds its consecration in 1932 with Erich Przywara’s famous Analogia entis. In the wake of Pryzwara’s influence, analogy toook on a decisive role in Edith Stein’s thinking. However, in describing the phenomenological dialectic between finite being and eternal being, Stein ascribes what could be called a « personal » dimension to the analogy of being. This means a relation between two « I am » : the human and creatural « I am » and the divine « I am ». The original analogia entis is thus for Stein a relation between two persons.

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