Loi Dati : un moindre mal ?

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2008

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Le vote récent de la loi Dati sur la rétention de sûreté a provoqué un certain émoi dans notre pays, où, des rangs des juristes comme de ceux des psychiatres, se sont élevées de vigoureuses protestations. Cette loi constitue-t-elle une inflexion majeure dans l’histoire de notre droit ? A-t-on changé de philosophie pénale ? Ou doit-on convenir que, si l’on envisage la récidive comme insupportable dès lors que l’opinion est convaincue qu’on aurait pu l’éviter, les dispositions prévues par ce texte représentent le moindre mal ?

Dati Law: a lesser evil?The recent vote on French Justice Minister Rachida Dati’s law on preventive detention caused an outrage in our country with jurists and psychiatrists alike speaking up forcibly against it. Does this law represent a major change of direction in the history of French law? Have we amended penal philosophy? Or should we agree that, if we consider reoffending to be intolerable, particularly if public opinion is convinced that we could have avoided it, the provisions of this text represent a lesser evil?

El voto reciente de la ley “Dati” sobre la retención de seguridad ha provocado cierto malestar en nuestro país, en el que tanto juristas como psiquiatras han protestado enérgicamente. ¿Constituye esta ley una inflexión mayor en la historia de nuestro derecho? ¿Hemos cambiado de filosofía penal? ¿O bien debemos aceptar que, si consideramos la recidiva como algo insoportable a partir del momento en que la opinión pública está convencida de que se hubiera podido evitar, las disposiciones previstas por este texto representan un mal menor?

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