École et société à Florence aux XIVe et XVe siècles : Le témoignage des ricordanze

Fiche du document

Auteur
Date

2004

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn


Sujets proches Fr

Scolarisation

Citer ce document

Robert Black, « École et société à Florence aux XIVe et XVe siècles : Le témoignage des ricordanze », Annales. Histoire, Sciences Sociales, ID : 10670/1.ktrvk3


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’éducation joua un rôle fondamental dans les familles florentines de la Renaissance : les garçons apprenaient à lire et à écrire pour gérer leurs affaires et leur ménage, tandis que les filles devaient être capables d’utiliser les livres de dévotion systématiquement fournis dans leurs trousseaux (sans même mentionner les responsabilités familiales et commerciales qu’elles avaient à assumer en cas de veuvage). L’histoire de l’éducation aux XIVe et XVe siècles, à Florence, est enregistrée dans les libri di famiglia ou dans les ricordi, ou ricordanze selon l’appellation contemporaine. Le modèle principal qui émerge de ces livres familiaux est celui de la transition de la forme d’éducation traditionnelle, basée sur la lecture, l’écriture et l’arithmétique commerciale (abbaco) caractéristique du XIVe siècle, à une forme d’éducation plus élitiste, dans le courant du XVe siècle. Des précepteurs (partageant souvent la résidence familiale); des leçons privées de chant, de danse et d’escrime; une éducation au couvent des filles orphelines de mère (serbanza) devinrent les traits caractéristiques, de plus en plus répandus, de la formation intellectuelle des élites florentines. L’instruction en latin, selon les principes de l’humanisme, correspondait à un choix élitiste analogue, qui se développa au cours du dernier quart du siècle.

School and society in 14th-/15th-century Florence The evidence of ricordanze Education played a vital part in Renaissance Florentine family life : boys needed to read and write to manage businesses and households, while girls had to be able to use the ubiquitous devotional literature provided in trousseaus (not to mention the domestic and commercial responsibilities of possible widowhood). The educational history of fourteenth- and fifteenth-century Florentines is recorded in libri di famiglia or, in contemporary parlance, ricordi or ricordanze. The main pattern to emerge from such family diaries is the transition from the traditional education, based on reading, writing and commercial arithmetic (abbaco), characteristic of the fourteenth century, to a more elitist education, evolving in the fifteenth century. Private tutors (often resident with the family); singing, dancing and fencing lessons ; and boarding motherless girls in convents (serbanza) became increasingly typical of Florentine elite education. Humanist latin instruction was a similarly elitist preference developing in the last quarter of the century.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en