Les Théâtres Off du quartier Abasto à Buenos Aires : Entre la gentrification urbaine et la résistance culturelle

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2021

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Florencia Dansilio, « Les Théâtres Off du quartier Abasto à Buenos Aires : Entre la gentrification urbaine et la résistance culturelle », Journal des anthropologues, ID : 10670/1.kv4w1k


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Cet article interroge la création d’une nouvelle centralité urbaine qui s’est manifestée par la multiplication de salles de théâtre off dans le quartier Abasto à Buenos Aires. Disposant de jauges réduites et présentant des propositions théâtrales axées sur l’expérimentation et un rapport étroit au territoire, ces nouvelles salles apparues à partir des années 1980 ont réinvesti des espaces délaissés par les changements du modèle de production économique du pays. Le cas de l’Abasto est paradigmatique car, de quartier populaire doté du plus grand marché de gros de la ville et de nombreux ateliers d’artisans, il devient après la fermeture de ces lieux, un épicentre de l’activité théâtrale alternative et le territoire d’importants projets de réaménagement urbain. Comment l’Abasto est-il devenu un quartier théâtral ? Quelles interactions y a-t-il entre les lieux alternatifs du théâtre indépendant et les grands projets privés de réaménagement du quartier ? Peut-on parler d’un processus de gentrification prenant appui sur l’activité artistique ou s’agit-il, au contraire, de projets conflictuels de réappropriation du territoire ?

This article explores the creation of a new urban centrality in the city of Buenos Aires through the proliferation of off-theaters venues in the Abasto neighborhood. With reduced seating capacity, experimental theater proposals, and in close contact with the territory, in the 1980s, these new off-theatre venues began reinvesting in multiple spaces that had been abandoned due to shifts in the country’s productive matrix. The Abasto case is paradigmatic, given that it has emerged within a working class neighborhood that hosted the biggest wholesale market in the city and numerous factories and workshops. Once they had gone out of business, it was transformed into the epicenter of alternative theatrical activities and became an attractive territory for important urban development projects. How did Abasto become a theatre district ? What are the interactions between independent, alternative theatre venues and large private redevelopment projects in the neighbourhood ? Is the artistic activity a driver of gentrification or, on the contrary, a force that opposes gentrification by promoting the reappropriation of the territory ?

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