Capillarité, adhésion, cohésion : physique explicative et physique expérimentale chez Dutour de Salvert (1711-1789)

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2014

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Chabot Hugues et al., « Capillarité, adhésion, cohésion : physique explicative et physique expérimentale chez Dutour de Salvert (1711-1789) », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.kxa58t


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Dutour a publié tardivement sur le phénomène des tubes capillaires dans le Journal de Physique, à partir de la fin des années 1770. Pourtant, dès 1755, il soumettait à son correspondant à l'Académie des sciences Jean-Antoine Nollet un mémoire sur la cause de ce phénomène. La capillarité est, au milieu du 18e siècle, un terrain d'affrontement privilégié entre physiciens sur le concept d'attraction et sa possible extension aux domaines microscopiques en lieu et place de fluides subtils, intermédiaires par excellence des actions de contact requises dans la philosophie mécaniste héritée de Descartes. Dans le programme de recherche qui figure sous forme de demandes à la fin de son Opticks, Newton avait lui-même exploré les phénomènes de cohésion de la matière, de capillarité et d'affinité chimique. Nous nous proposons ici d'étudier ce mémoire précoce, d'en analyser les principaux résultats et d'en dégager les choix méthodologiques. Dans un second temps, nous examinons dans le détail les mémoires publiés vingt ans après sur le même sujet et dans la perspective élargie des phénomènes d'adhésion. Enfin, nous nous intéressons à la réception des recherches de Dutour et à leur discussion par Guyton de Morveau et par Monge qui en contestent les principaux attendus.

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