Caroline Le Boucher, « Des réseaux de formation réciproques devenus outils d’inclusion sociale », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.ky0g2d
Dans une société des savoirs, l'enjeu est de proposer une autoformation non excluante dans des collectifs d'échanges de connaissances. L'objectif de cette communication est de comprendre quelles sont les raisons de l'investissement par les travailleurs sociaux des Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs, en prenant pour hypothèse la place de la réciprocité. L'approche méthodologique est inductive, itérative et qualitative (entretiens et documents).En revalorisant les personnes, les savoirs et la participation, les RERS proposent de nouvelles pratiques aux professionnels du travail social. La réciprocité est symétrique, ternaire et non comptabilisée. Enfin, ces échanges semblent produire de nouvelles « richesses » parfois réinvesties dans le domaine socio-économique et professionnel.