Les représentations francophones de l'Amérindien : du Sauvage de la Nouvelle-France à la littérature amérindienne du Québec (1534-2014)

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14 septembre 2015

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Olivier Salès, « Les représentations francophones de l'Amérindien : du Sauvage de la Nouvelle-France à la littérature amérindienne du Québec (1534-2014) », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.l05pjg


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Des premiers explorateurs du Nord de l’Amérique, Jacques Cartier et Samuel de Champlain en tête, à la littérature de jeunesse québécoise contemporaine en passant par les missionnaires et voyageurs de la Nouvelle-France, les grands auteurs de la littérature canadienne-française du XIXe siècle, les almanachs du début du XXe siècle ou encore les manuels scolaires des années 1950-1970, « l’Amérindien de papier », pour reprendre la formule de Gilles Thérien, a été décrit puis écrit sous l’influence de représentations européennes parfois très anciennes et au gré des intérêts politiques, religieux, économiques ou encore philosophiques des auteurs occidentaux. Entre fascination et répulsion, il en résulte tout un réseau de figures doubles qui pourraient être résumées dans la dualité sans cesse réactualisée qui met aux prises le célèbre Bon sauvage des Lumières au guerrier sanguinaire encore présent dans les films hollywoodiens des années 1960. En regard de cet héritage, comment les auteurs amérindiens d’expression française du Québec définissent-ils leur(s) identité(s) ? De fait, la réalité amérindienne contemporaine, bien plus complexe qu’elle ne le paraît depuis la lointaine Europe, impose aux auteurs autochtones une réflexion identitaire qui va bien au-delà de la simple revendication atavique. Entre retour à soi par l’exploration des lieux et de la mémoire, et rencontre de l’Autre en soi, notamment par l’exercice de l’écriture, si étrangère aux sociétés de tradition orale, la littérature amérindienne du Québec invite à de multiples voyages : à travers le temps, l’espace, la langue ou encore les rêves et la spiritualité. La littérature amérindienne semble plus encore inviter à la pratique de la Relation au sein d’une société québécoise résolument rhizome.

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