Les nuits de Nuit Debout : conflits et expériences autour d'un temps ouvert

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2020

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Alexandra Bidet et al., « Les nuits de Nuit Debout : conflits et expériences autour d'un temps ouvert », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.l06758


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En France, le printemps 2016 est marqué par une vague de grèves et surtout de manifestations contre un projet de loi de réforme du Code de travail. C'est dans ce contexte qu'en ce jeudi 31 mars 2016, une fois encore, les manifestants battent le pavé dans toute la France et en particulier à Paris, les CRS bordent la manifestation, et les syndicalistes brandissent quelques fumigènes. Mais ce soir-là, à la suite de la manifestation, une foule se rassemble sur la place de la République et marque le début de « Nuit Debout » : un stand de l'association Droit au logement (DAL) est installé sur la place, une assemblée générale est organisée, des tours de parole et de discussions les jours suivants. Chaque soir jusqu'en juin, la foule continue de se rassembler place de la République, ce qui donne lieu à une longue assemblée générale, à des concerts, à la mise en place de diverses « commissions » de travail. Nuit debout s'étend ensuite en province, mais sauf exception, nous nous concentrons ici sur le mouvement place de la République.Ce rassemblement de « convergence des luttes » ­ selon le mot d'ordre lancé par certains initiateurs ­ a charrié une foule de slogans (« nous sommes le peuple qui manque », « grève générale », « ils ont des milliards, nous sommes des millions »...) et de revendications, à l'image d'au moins une soixantaine de « commissions » (féminisme, écologie, constitution, libération animale...) et des prises de parole à l'assemblée générale qui avait lieu chaque soir et lors de laquelle étaient évoquées des causes d'ordres divers…

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