The Prose of the World: style as universality within partiality La prose du monde : le style comme universalité dans la partialité En Fr

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8 septembre 2021

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Valentin Sonnet, « La prose du monde : le style comme universalité dans la partialité », HAL-SHS : philosophie, ID : 10.4000/cpuc.1649


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Résumé En Fr

Although Merleau-Ponty suspended the initial project of The Prose of the World, the chapter devoted to style has proven to be of great significance since Merleau-Ponty published it twice, in 1952 and 1960. This makes it a possible introduction to his conception of style, that needs clarification. We show that, following the instance of a painter’s own style, Merleau-Ponty calls style every creator’s own identity, and that, as such, this identity is a mode of being-in-the-world, an identity that entirely lies outside, which the creator can only grasp by conquering and recognising it in the world, through his creations. Merleau-Ponty then accounts for it, thanks to Malraux, by defining style as a primordial expression, a speaking language, that makes use of my experience to institute a common meaning, available for me as well as others: style is the conquest of universality within and through partiality, beyond the abstract opposition of subjectivity and objectivity.

Malgré l’abandon du projet initial de La prose du monde, le chapitre qui y est consacré au style atteste son importance chez Merleau-Ponty, qui le publia par deux fois, en 1952 et 1960. Il y a là une entrée possible dans la pensée merleau-pontienne du style, qui mérite clarification. Il s’agit d’abord de montrer que, sur le modèle du style propre du peintre, Merleau-Ponty appelle style toute identité de créateur, et que, en tant que telle, cette identité est une modalité d’être-au-monde, est une identité tout au-dehors que le créateur ne peut saisir qu’en la conquérant et la reconnaissant dans le monde, par ses créations. Voilà ce que Merleau-Ponty explicite alors, à partir de Malraux, en conceptualisant le style comme expression primordiale, parole parlante, conquérant sur le sol de mon expérience une signification commune, disponible pour moi comme pour autrui – comme conquête de l’universalité dans et par la partialité, par-delà l’opposition abstraite du subjectif et de l’objectif.

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