Résultats de la surveillance de maladies animales réputées contagieuses (MARC) dans la faune sauvage en France

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2009

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Jean Hars et al., « Résultats de la surveillance de maladies animales réputées contagieuses (MARC) dans la faune sauvage en France », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/47996


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Résumé En Fr

Results of the surveillance of regulated contagious diseases in the french wildlife. The FrenchMinistry of Agriculture, the National Hunting andWildlife Agency (ONCFS) and the hunters’ associations are increasingly concerned with the impact of wildlife diseases on livestock and human health. The demographic growth of some wild species is further increasing this risk. In France, wildlife diseases aremonitored passively through the SAGIR network, whose objective is to diagnose the causes of wildlife mortality, and actively by targeting certain species and diseases with a major economic or public health impact. This surveillance programhas shown for instance that wild boars act as a reservoir for Brucella suis biovar 2 and the Aujeszky’s disease virus, and that they are responsible for the contamination of open-air pig farms, as well as for the persistence for over fifteen years of the virus of classical swine fever in the North-East of France and in other parts of Europe. Oral vaccination of wild boars had been thus implemented since 2004 in order to control the enzooty. Since 2001, cases of bovine tuberculosis due to Mycobacterium bovis have been identified in red deer and wild boar in several areas of France, which threaten disease-free livestock. Likewise, the question of a possible role of wild ruminants in the epidemiology of Bluetongue disease is being raised. Finally, wild birds constitute uncontrollable reservoirs for influenza and West Nile viruses, among others, and may threaten domestic poultry, humans or horses. The sanitary status of wild species is thus increasingly taken into account in the management and control of livestock diseases.

Les ministères chargés de l’Agriculture et le monde cynégétique sont de plus en plus préoccupés par le risque sanitaire que peut représenter la faune sauvage pour les animaux d’élevage et l’homme. Ce risque est aggravé par la croissance démographique de certaines espèces sauvages. En France, l’épidémiosurveillance des maladies de la faune sauvage est assurée par le réseau SAGIR dont l’objectif est de diagnostiquer les causes de mortalité des animaux sauvages (surveillance passive), ainsi que par la mise en oeuvre de plans de surveillance ciblés sur certaines espèces et sur des maladies à impact économique ou zoonotique majeur (surveillance active). Les résultats de cette surveillance montrent, par exemple, que le sanglier est un réservoir de Brucella suis biovar 2 et du virus de la maladie d’Aujeszky, responsable de la contamination d’élevages de porcs en plein air, et qu’il entretient depuis plus de quinze ans le virus de la peste porcine classique dans le nord-est de la France, comme dans d’autres régions d’Europe. Depuis 2001, des cas de tuberculose bovine à Mycobacterium bovis ont été découverts chez les cerfs et les sangliers dans plusieurs départements, laissant peser un risque de recontamination de cheptels bovins indemnes. De même, la question du rôle joué par les ruminants sauvages dans l’épidémiologie de la fièvre catarrhale ovine est posée. Enfin, les oiseaux sauvages, réservoirs incontrôlables des virus influenza et du virusWest Nile pour ne citer qu’eux, peuvent représenter un risque pour les volailles, l’homme ou le cheval. De ce fait, la faune sauvage est maintenant prise en compte dans les mesures de gestion sanitaire des maladies animales.

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