13 décembre 2021
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Erin M. Presley, « Reconciling Literacy and Loss in Ron Rash’s Nothing Gold Can Stay », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.l1n3jt
Dans tous les recueils de nouvelles de Rash, nombreux sont les personnages qui doivent faire face à des conflits, réels ou imaginaires, entre la tradition, l’éducation formelle et la communauté. Mais c’est un aspect particulièrement présent dans Nothing Gold Can Stay. Cet article examine les relations souvent tendues entre communautés appalachiennes et représentants du savoir dans une sélection de cinq nouvelles : “Twenty-Six Days”, “Those Who Are Dead Are Only Now Forgiven”, “The Magic Bus”, “The Dowry” et “Night Hawks.” Dans chacun de ces textes, des personnages sont confrontés aux opportunités que leur offre l’école aux dépens des valeurs des communautés dont ils sont issus et de leur sentiment d’appartenance communautaire. Ces dernières années, plusieurs ouvrages se sont intéressés aux tensions opposant l’éducation formelle à la perte du sentiment communautaire dans les Appalaches : c’est notamment le cas de Rereading Appalachia: Literacy, Place, and Cultural Resistance (2015) et d’un numéro spécial du Community Literacy Journal (2007) consacré à l’éducation dans les Appalaches. Mais aucun ouvrage n’a abordé la manière dont Rash traite cette tension dans ses nouvelles. Cet article examine la manière dont Rash utilise, avec prudence, l’histoire complexe des Appalachiens et des étrangers qui ont introduit les livres dans les montagnes pour explorer l’angoisse, éprouvée par de nombreux Appalachiens, que génère le sentiment de perte d’identité communautaire.