10 août 2021
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Adèle Sutre, « Les territoires de mobilité des sociétés tsiganes en France », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.l2zybv
Derrière le terme « tsigane » se cache une grande diversité de population. Ceux que l’on appelait « Égyptiens » sous l’Ancien Régime puis « Bohémiens » ou « Romanichels » composent un ensemble pluriel et hétérogène. Les Tsiganes font l’objet de stéréotypes durablement implantés dans les représentations collectives. Parmi ces idées reçues, figure notamment celle d’une mobilité inhérente, alors même que la majorité des Tsiganes d’Europe est sédentaire. Dans cette perspective, l’analyse des territoires de mobilité des sociétés tsiganes en France conduit à s’intéresser aux dynamiques de circulation et d’ancrage de deux ensembles bien distincts : tout d’abord ceux que l’administration française qualifie de « Gens du voyage » et ensuite ceux que les pouvoirs publics et les médias ont appelé « Roms migrants ».