Témoignage d'une jeune fille qui a pris son ruban lors de la Fèsto Vierginenco des Saintes-Maries-de-la-Mer, et de sa marraine de ruban, couturière et passionnée par le costume d'Arlésienne

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31 juillet 2009

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Collection de témoignages autour de la tradition de la Reine d'Arles

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Témoignage d'une jeune fille sur le costume d'Arlésienne quelques jours après sa prise de ruban lors de la Fèsto Vierginenco aux Saintes-Maries-de-la-Mer

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Contrat de dépot et de diffusion signé entre le Museon Arlaten et les informatrices spécifiant les droits de conservation, d'archivage et de diffusion. Les informatrices autorisent la diffusion en ligne de l'entretien. , Document en ligne et réutilisation non commerciale autorisée , Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation




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Corinne Cassé et al., « Témoignage d'une jeune fille qui a pris son ruban lors de la Fèsto Vierginenco des Saintes-Maries-de-la-Mer, et de sa marraine de ruban, couturière et passionnée par le costume d'Arlésienne », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.l5s1iq


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L'enquêtrice a interrogé deux femmes. La première informatrice est couturière, patronne de la boutique "La Farandole du fil" à Arles, et marraine de ruban de la seconde informatrice qui a pris le ruban une semaine avant l'entretien, en juillet 2009, lors de la Fèsto Vierginenco. La première informatrice n'est pas originaire de la région. Elle a découvert et s'est passionnée pour le costume d'Arlésienne grâce à sa belle-famille et par son travail à la boutique. Elle s'est habillée en Mireille avant de porter le ruban, puis elle a passé une journée avec sa belle-famille pour choisir son tissu. La grand-mère de son mari lui a confectionné le costume d'Arlésienne. Cette expérience a été pour elle comme une Fèsto Vierginenco. Aujourd'hui, elle se coiffe et s'habille seule, et coiffe également d'autres personnes. N'étant pas d'Arles, elle a effectué de nombreuses recherches, notamment historiques, sur le costume d'Arlésienne. Ce qui la passionne, c'est que le costume d'Arles est une tradition qui n'est pas figée et qui n'a cessé d'évoluer avec l'histoire et les modes. Concernant sa boutique, la première informatrice propose des ateliers de coutures et de coiffure d'Arlésienne, ainsi que des collections de copies de tissus anciens. Elle fabrique ses patrons et explique la confection des costumes. Son objectif est de replacer le costume d'Arlésienne dans son temps, notamment par l'utilisation des nouveaux tissus. Concernant son rôle de marraine de ruban, la première informatrice a appris à la seconde la confection du costume, la coiffure, l'attitude, l'histoire du costume et à affirmer ses goûts. Ce rôle continue après la prise du ruban (participation aux événements costumés, aide pour se présenter à l'élection de la Reine d'Arles). La première informatrice est pratiquante catholique, alors que la seconde ne l'est pas. La messe en provençal à l'occasion de la Fèsto Vierginenco ne les a pas gênées, car c'est dans la tradition. Leurs plus beaux moments de la journée de la prise du ruban ont été la pose du ruban le matin et la remise du diplôme le soir. Pour la première informatrice, le terme de folklore est péjoratif, il ne représente pas la tradition. Elle reproche aux groupes folkloriques de trop figer la tradition.

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