Symbolique nationale, libéralisme et violences

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2016

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Daniel Pécaut, « Symbolique nationale, libéralisme et violences », Problèmes d'Amérique latine, ID : 10670/1.l638xo


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La Colombie se singularise pendant un siècle par le fait qu’elle s’est réclamée d’un modèle libéral. La force de ce modèle renvoie avant tout à ses possibilités d’assurer une stabilité dans une société géographiquement et politiquement fragmentée. Ce sont les deux partis traditionnels formés au milieu du xixe siècle qui ont eu en charge de préserver un minimum de cohésion de la société. Leur contribution à la viabilité du modèle libéral va au-delà, empêchant toute concentration excessive du pouvoir entre les mains de l’État central et assurant l’encadrement de la majeure partie des classes populaires et moyennes. La contrepartie en a cependant été la récurrence de phénomènes de violence, les uns liés à la division partisane, les autres à un déficit d’intégration à la nation et à la citoyenneté politique. Ordre et violence ont souvent cheminé de pair. Tels sont les thèmes abordés dans cet article. Revenant sur un siècle d’histoire colombienne, l’auteur propose une lecture à la fois chronologique et thématique de ces phénomènes.

During a century Colombia characterizes itself by its demand of a liberal model. The force of this model mainly refers to the possibility of assuring stability in a society geographical and politically fragmented. It is the two traditional parties formed in the milieu of the nineteenth century the ones that took the lead in preserving a minimum of cohesion in society. Their contribution to the viability of the liberal model goes beyond, it prevents the overwhelming concentration of power in the hands of the central State and guarantees the regulation of the majority of low and middle classes. However, the counterpart has been the persistence of violent developments, some of them related to partisan division, and others to a deficit of national integration and political citizenship. Order and violence have gone hand in hand at once. These are the topics explored in this article. Reviewing a century of Colombian history, the author proposes both a thematic and chronological reading of these phenomena.

Colombia se caracterizó durante un siglo porque se identificaba con el modelo liberal. La fuerza de este modelo hacía referencia, antes que nada, a la posibilidad de mantener una estabilidad en una sociedad política y geográficamente fragmentada. Son los dos partidos tradicionales, formados a mitad del siglo XIX, los que han debido preservar el mínimo de cohesión en la sociedad. Su contribución a la viabilidad del modelo liberal va más allá todavía, evitando toda concentración excesiva de poder en las manos del Estado central y garantizando los límites de la mayoría de las clases medias y populares. Sin embargo, la contraparte ha sido la repetición de situaciones de violencia, algunas ligadas a la división partidista, y otras a un déficit de la ciudadanía política y la integración a la nación. Orden y violencia han caminado de la mano frecuentemente. Estos son los temas abordados en el presente artículo. Repasando un siglo de historia colombiana, el autor propone una lectura tanto cronológica como temática de estos acontecimientos.

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