Le travail du rêve lucide : un déplacement du « troisième type » ?

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2010

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Magali Chétrit, « Le travail du rêve lucide : un déplacement du « troisième type » ? », Figures de la psychanalyse, ID : 10670/1.l67emi


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Lorsque je rêve que je « sais » que je rêve, suis-je conscient de rêver ? Pour la psychologie scientifique, on peut être conscient de rêver ; la psychanalyse aussi, avec Freud et Ferenczi, admet la possibilité d’être conscient de rêver, voire de diriger son rêve. Nous proposons que ces rêves soient le résultat d’un travail du rêve original. Le sens figuré de l’énoncé « je rêve » : « L’impossible est possible », serait déplacé dans le rêve au moyen de son sens propre : « Je sais que je rêve », un déplacement original car ce sens propre n’existe pas dans la langue, il doit être créé par un contexte onirique spécifique. Ce processus viendrait rendre son actualité à un fantasme originaire, celui d’une révolte contre l’inéluctable, où l’impossible retour ferait retour dans le rêve comme enfin possible.

When someone dreams that they are dreaming, does that mean that they are aware of their dream process ? According to scientific psychology, a person can be aware of dreaming ; Freud and Ferenczi also admitted dream consciousness and even dream control. We suggest an original dream work : a displacement between abstract and concrete meaning of the thought « I am dreaming ». Originality lies in the use of a concrete meaning being a nonsense in any language. The dream must allow such a meaning by creating a specific context. This process would give back its actuality to a primal phantasy, as a rebellion against ineluctable events. Impossible return would become at last possible.

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