2021
Cairn
Frédéric Vinot, « Irréversible du traumatisme, réversibilité des espaces – Métapsychologie de l’habiter », Essaim, ID : 10670/1.l69og2
Habiter, loin de se réduire au fait de se loger, suppose une production de l’espace. Cette production, en psychanalyse, est marquée notamment par la position que le sujet entretient vis-à-vis du langage, mais aussi du réel. On traitera ici des variations et des transformations spatiales dont certains sujets témoignent lorsqu’ils rencontrent un événement traumatique. À ce titre, on pourrait poser l’hypothèse d’au moins trois espaces : l’espace bidimensionnel (2D) témoignant du vécu traumatique ; l’espace tridimensionnel (euclidien) dans lequel nous nous représentons habituellement vivre et évoluer (3D) ; enfin l’espace particulier lié à l’expérience de l’art, un espace vertigineux qui pourrait être approché en termes topologiques (4D). Quelles sont les relations entre ces espaces ? Comment participent-ils à la façon dont un sujet habite le monde ?