Régression vers des relations malignes

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2019

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Hayuta Gurevitch et al., « Régression vers des relations malignes », Le Coq-héron, ID : 10670/1.l78nqu


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Selon le concept de régression maligne de Balint, je suggère que celui-ci définit et se rapporte à la régression vers les relations malignes de l’environnement précoce, sans être (comme Balint le précise) malin en soi. Les empreintes intrapsychiques de ces relations traumatiques qui ont lieu – sans être vécues – ont été incorporées de force et profondément infiltrées, puis perçues comme faisant partie du vrai self, dissocié dès l’origine. Cela se répète, encore et encore, de façon compulsive, dans le champ intersubjectif en général, et dans les relations analytiques en particulier. Ce tableau constitue l’inconscient non représenté et inaccessible et se manifeste sous la forme de mise en jeu et d’agirs dans la relation analytique, à la fois directement et dans le renversement des rôles. Considérer ces phénomènes comme une régression vers des relations malignes et non comme intrinsèquement malins, permet à l’analyste de les contenir, de les comprendre en tant que tels, et offre au patient un environnement facilitant l’expérience de ces états. Une telle régression vers la dépendance permet au patient la représentation de ces états psychiques et de travailler à les exprimer en tant qu’états psychiques vécus et promus, favorisant transformation et croissance psychique.

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