Hunde als Freunde und Begleiter in der deutschen Literatur vom Mittelalter bis zur Gegenwart. Reaktion auf den ‘Animal Turn’ aus motivgeschichtlicher Sicht

Résumé Fr En

L’étude de la littérature, dans l’un de ses derniers « tournants » ( turns), porte son attention sur les relations entre l’homme et l’animal. Cet article analyse en particulier de telles relations entre l’homme et le chien à l’aide de quatre exemples tirés de la littérature médiévale et de trois autres exemples empruntés à des textes des xixe et xxe siècles. Le propos est d’identifier le discours centré sur le chien. Il met en évidence la relation émotionnelle qui les unit. Certes, il existe de nombreux cas où les chiens assument simplement un rôle de guide, de messager ou d’intermédiaire. Mais il arrive aussi que ce rapport s’élève au rang d’une amitié profonde comme c’est le cas avec Gottfried von Straßburg, Wolfram von Eschenbach et d’Elisabeth von Nassau-Saarbrücken, mais aussi de Marie von Ebner-Eschenbach et de Thomas Mann.

Following the recent shift to ‘Animal Studies’ within literary scholarship, this article focuses on the treatment of dogs in the history of German literature, emphasizing especially four examples in the Middle Ages and three examples in nineteenth- and twentieth-century literature. This study is aimed at outlining a dog-centered discourse in which strong emotional bonds between the human and the animal matter centrally. At times, however, there are no specific emotional bonds, and yet a strong focus on the dog as a messenger, guide, and conveyer of truth. As all examples chosen here indicate, friendship between a human and a dog mattered numerous times in major literary works, ranging from Gottfried von Straßburg’s Tristan to Marie von Ebner-Eschenbach’s Krambambuli and Die Spitzin to Thomas Mann’s Herr und Hund: Eine Idylle. In most cases, the emotional bond emerges as the fulcrum of the narrative development.