2014
Cairn
André Leclerc et al., « Crise forestière et ancrage territorial : le cas de la Coopérative des travailleurs forestiers de McKendrick au Nouveau-Brunswick », Géographie, économie, société, ID : 10670/1.l8gbo8
Le mouvement coopératif a exercé un rôle important dans le développement du nord du Nouveau-Brunswick. Cette région a été durement touchée par la crise forestière. Cet article souligne la contribution du capital socioterritorial et de l’innovation sociale au développement de la Coopérative des travailleurs forestiers de McKendrick (CTFM) dans un contexte de fragilité économique. Sur le plan théorique, cette contribution s’appuie sur le modèle de développement local progressiste en l’appliquant à une organisation coopérative. Une approche mixte de cueillette de l’information (quantitative et qualitative) est exploitée. La coopérative opère dans deux communautés dont la vie socio-économique est étroitement liée à la forêt. Cet ancrage territorial favorise l’émergence d’une relation particulière à la nature qui intègre le travail, les loisirs et le tissage de liens sociaux. La crise forestière a contraint le gouvernement à réduire sa contribution financière en matière de travaux sylvicoles. C’est de cette façon que la coopérative a été affectée par cette crise dont les impacts se mesurent par la baisse progressive du trop-perçu. La CTFM propose une formule originale de financement du capital de risque pour les coopératives de travailleurs et une nouvelle approche dans la gestion des travaux sylvicoles au Nouveau-Brunswick.