Le genre du squat. Politisation et intimités chez des femmes sans-papiers

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2020

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Joanne Le Bars, « Le genre du squat. Politisation et intimités chez des femmes sans-papiers », HAL-SHS : géographie, ID : 10.3917/gen.120.0070


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Résumé Fr

Au croisement des études de genre et des travaux féministes, l’article s’appuie sur l’ethnographie d’un squat parisien initié par des collectifs de sans-papiers et le suivi longitudinal d’un groupe d’habitantes de ce lieu pour penser la politisation de femmes sans titres de séjour. Sans négliger de retracer la généalogie du squat et de le réinscrire dans les politiques migratoires et du logement, il s’attache d’abord, à l’échelle de l’occupation, à analyser la division du travail domestique et du travail militant, pour observer ensuite les ressources mobilisées par ces femmes pour faire face à une vie sans droits mais aussi aux pratiques d’encadrement genrées du squat. Elles donnent à voir les différenciations sociales au sein des classes populaires racisées au féminin et les conditions de possibilité de ces engagements « improbables ».

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