Financial consequences of hospital-acquired bacteraemia

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2013

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Magali Pirson et al., « Financial consequences of hospital-acquired bacteraemia », Journal de gestion et d'économie médicales, ID : 10670/1.l92kse


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Évaluation de l’impact financier des bactériémies nosocomiales Contexte : Il existe peu de données récentes sur l’impact financier des bactériémies nosocomiales en Belgique et en Europe. Objectif : Évaluer l’impact financier des bactériémies nosocomiales dans un hôpital général au cours du temps. Méthode : Les données de laboratoire ont été la source d’information utilisée pour identifier les patients ayant eu une bactériémie nosocomiale. Les coûts ont été calculés selon la perspective hospitalière. Résultats : Le taux de bactériémies nosocomiales varie entre 0.34% et 0.58% selon l’année étudiée. Les taux les plus importants sont observés chez les patients admis pour des pathologies liées aux systèmes circulatoire, respiratoire ou du système musculo-squelettique. L’augmentation de la mortalité des cas varie entre 21 et 30%. L’augmentation de la durée de séjour des cas varie entre 21 et 32 jours. L’augmentation des coûts varie entre €17 711 et €24 510 par patient. L’augmentation des coûts liés aux actes médicaux varie entre €3 492 et €5 033. En ce qui concerne les produits pharmaceutiques, l’augmentation varie entre €3 446 et €6 367, ce qui est expliqué par une consommation d’antibiotiques coûteux. Excepté en 2006, chaque cas génère une perte pour l’hôpital variant de €1 427 à €10 588€ par patient. L’ensemble des cas ont généré pour l’hôpital une perte de €41 039.10 en 2003, de €217 091.24 en 2004 et de €376 808.50 en 2008. Conclusion : Ces résultats devraient stimuler, une réflexion sur l’importance des mesures de prévention afin de réduire le taux des infections nosocomiales.

Background: Few recent data about extra cost associated with nosocomial bloodstream infections are available in Belgium and even in Europe. Aim: To determine the financial impact of nosocomial bacteraemia in one Belgian general hospital and to evaluate this impact over time. Methods: Laboratory test results were used to identify cases of nosocomial bacteraemia. Costs were evaluated with the hospital perspective. Findings: The incidence rate varies between 0.34% and 0.58% according to the year. Higher rates of bacteraemia were found in episodes related to circulatory, respiratory and musculoskeletal systems problems. The mean excess mortality was between 21 and 30%. The mean extra length of stay was between 21 and 32 days. Extra costs associated with nosocomial bacteraemia were between €17 711 and €24 510 per patient. Mean extra costs associated for medical procedures were between €3 492 and €5 033. For drugs, extra costs are between €3 446 and €6 367€, which is explained by the use of costly antibacterials. Except in 2006, each case induced a mean loss for the hospital, varying between €1 427 and €10 588€ per patient. For all cases, the total loss is €41 039.10 in 2003, €217 091.24 in 2004 and €376 808.50 in 2008. Conclusion: An extrapolation of those results in Europe and in Belgium should stimulate debate around the financial justification for supporting quality improvement efforts aimed at reducing hospital acquired complication rates.

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