Apprentissages informels en entreprise et sécurisation des mobilités professionnelles / Informal Learning at Work and the Securing of Professional Mobility

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2022

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Olivier Baguelin et al., « Apprentissages informels en entreprise et sécurisation des mobilités professionnelles / Informal Learning at Work and the Securing of Professional Mobility », Economie et Statistique, ID : 10.24187/ecostat.2022.532.2075


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Résumé En Fr

In addition to job training, some work activities or organisational contexts may be more or less favourable to the development of skills through informal learning (IL). What is its influence on the probability of employment for workers in external mobility ? This issue is addressed using data from the Céreq’s Dispositif d’enquête sur les formations et itinéraires des salariés (DEFIS, a survey on employee training and career path). With respect to a basic model of human capital accumulation, some of the results are unexpected ; in particular, workers who left jobs that were a priori the most favourable to IL (cognitive processes, autonomy and professional exchanges) appear to derive no benefit from it ; the most favourable situations combine only cogntive processes and autonomy, without professional exchanges. One explanation would be that while the positions most conducive to IL contribute to the development of skills, professional exchanges include an employee evaluation dimension, the outcome of which is not always favourable. In this case, external mobility could correspond to a negative evaluation likely to undermine workers’ self-confidence and their careers.

À côté de la formation en emploi, les apprentissages informels (AI) accompagnant certains contextes professionnels peuvent contribuer au développement des compétences. Quelle en est l’influence sur la probabilité d’emploi de travailleurs en mobilité externe ? Cette question est traitée à partir du Dispositif d’enquête sur les formations et itinéraires des salariés (Defis) du Céreq. À l’aune d’un modèle élémentaire d’accumulation de capital humain, certains résultats sont inattendus ; en particulier, les travailleurs ayant quitté les emplois a priori les plus favorables aux AI (processus cognitifs, autonomie et échanges professionnels) semblent n’en tirer aucun avantage ; les situations avantageuses combinent seulement processus cognitifs et autonomie, sans échanges professionnels. Une explication serait que si les postes les plus propices aux AI contribuent au développement des compétences, les échanges professionnels comportent une dimension d’évaluation des salariés dont l’issue n’est pas toujours favorable. Dans ce cas, la mobilité externe pourrait correspondre à une évaluation négative pouvant entamer la confiance en soi du travailleur et fragiliser son parcours.

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