L’effrangement adornien: quelles interactions, quelles possibilités de transferts dans le travail de l’architecte ?

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20 décembre 2022

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Séverine Bridoux-Michel, « L’effrangement adornien: quelles interactions, quelles possibilités de transferts dans le travail de l’architecte ? », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.l9vdrw


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Résumé Fr

Avec la notion d’effrangement, Theodor W. Adorno propose une interprétation critique de l’idée de synthèse des arts. Nous nous attachons dans cet article à voir comment les possibilités de dissolution des limites entre les arts, permettraient de donner un éclairage nouveau concernant le rapport entre pensée critique et architecture. Le rapprochement des arts s’articule chez lui selon de nouvelles modalités, celles de l’effrangement moderne, tel qu’il s’exprime notamment chez Hans Scharoun et Fritz Wotruba. Parallèlement, en France, les questionnements autour de la correspondance des arts constituent un terrain de recherche fertile pour le renouvellement des réflexions en art et en architecture, dans le champs de l’esthétique. Etienne Souriau, puis Gisèle Brelet témoignaient déjà à la fin des années 1940 d’un déplacement des points de vue définissant le champ d’une esthétique nouvelle. Clairement posée par Adorno en 1966, à l’occasion d’une conférence à l’Académie des Arts de Berlin, la question de l’effrangement des genres artistiques est le fruit de réflexions critiques concernant l’art et sa survivance. Nous montrons comment certains projets architecturaux semblent agir, interagir en miroir à cette idée d’effrangement moderne.

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