Sept portes et une clé pour traiter un enfant TDAH

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Velez et al. (1989) ont montré l'importance de l'accumulation des événements de vie stressants dans l'apparition mais aussi le maintien du trouble. L'effet des facteurs environnementaux survient de la combinaison de multiples facteurs (Kieling et al., 2008). Biderman, 2005 poursuit sa recherche sur les facteurs environnementaux et reprend les études de Rutter. En conclusion, six facteurs de risque familiaux sont mis en avant avec l'apparition des troubles mentaux de l'enfance : conflits conjugaux, faible niveau socio-économique, famille nombreuse, antécédents criminels chez le père, la depression chez la mère. D'autres études montrent d'autres facteurs comme un dysfonctionnement familial, un faible niveau d'éducation chez la mère, une famille monoparentale (Biderman, 2005). La monoparentalité a été suggérée comme facteur en lien avec le TDAH mais les résultats restent décevants (Bouvard et al., 2002). Les relations familiales jouent un rôle au niveau du maintien du trouble. Par exemple, l'utilisation systématique de punitions a souvent tendance à augmenter les problèmes de comportement de l'enfant, voir même favorise la mise en place d'un trouble oppositionnel (Bouvard et al., 2002). Par conséquent, le facteur familial est crucial dans le traitement de l'enfant TDAH. Ainsi, j'ai appelé ce facteur la clé qui, en le comprenant mieux, pourrait ouvrir respectivement sept portes de traitement : 1. La précocité du diagnostic 2. Le repérage des capacités mentales 3. Le développement du discours intérieur de l'enfant 4. L'évitement de la maltraitance 5. La " règle des quatre C " 6. La résistance sans violence 7. Le traitement à long terme