L’homme et la plante dans l’anatomie renaissante

Fiche du document

Date

28 juin 2023

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

OpenEdition Books

Organisation

OpenEdition

Licences

https://www.openedition.org/12554 , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Sarah Carvallo, « L’homme et la plante dans l’anatomie renaissante », Presses universitaires de Franche-Comté, ID : 10670/1.la5h19


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

. Dans les années 1530-1550, l’anatomie et de la botanique renouvellent leur méthode fondée sur l’observation directe des choses et leur positionnement vis-à-vis des Anciens à partir de la traduction et de l’édition critique des traités antiques, notamment Galien et Dioscoride. Charles Estienne et André Vésale peuvent servir de pierre de touche pour comprendre les enjeux impliqués par l’anatomie et la botanique réformées. En s’inscrivant dans la tradition longue de Platon et Galien, Vésale et Estienne défendent une unité de vie entre l’homme et la plante au niveau de la faculté naturelle. Tous deux pratiquent la botanique et conçoivent la nutrition comme une unique et même forme de vie partagée entre les plantes et les hommes. Leur conception d’une univocité de la vie partagée par les plantes et les hommes s’ancre dans un contexte institutionnel et s’appuie sur une méthode scientifique ; mais plus fondamentalement, elle résulte d’arguments théoriques qui la fondent dans une ontologie de la vie.

. In the 1530s-1550s, anatomy and botany renewed their method based on direct observation of things and their position with respect to the Ancients based on the translation and critical edition of ancient treatises, in particular Galen and Dioscorides. Charles Estienne and André Vésale can serve as a touchstone for understanding the issues involved in reformed anatomy and botany. Following in the long tradition of Plato and Galen, Vesalius and Estienne advocated a unity of life between man and plant at the level of the natural faculty. Both practised botany and conceived of nutrition as a single form of life shared between plants and humans. Their conception of a univocity of life shared by plants and humans is rooted in an institutional context and based on a scientific method; but more fundamentally, it results from theoretical arguments that ground it in an ontology of life.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en