Expérience privée, expérience subjective : de l'expérience du sujet à la connaissance pratique

Fiche du document

Date

2011

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Valérie Aucouturier, « Expérience privée, expérience subjective : de l'expérience du sujet à la connaissance pratique », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.laoyqr


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

En philosophie (notamment dans la phénoménologie ou l'empirisme classique), on conçoit souvent l'expérience comme un rapport privilégié de l'individu (via sa perception) au monde (peu importe ici que l'on considère que celui-ci a une existence propre ou que sa saisie est conditionnée par la perception que nous en avons, la description que nous en donnons, etc.). Notre expérience du monde serait alors une expérience subjective, celle prise à partir d'un certain point de vue sur le monde. De ce fait, certains philosophes ont émis l'hypothèse selon laquelle je ne pourrais jamais vraiment être sûre que mon expérience ou ma perception (de la couleur rouge, par exemple) est bien la même que celle d'autrui. Du fait de la subjectivité de l'expérience, on suppose que celle-ci pourrait être privée, incommunicable. Je souhaiterais m'attarder sur la question des modalités de cette expérience et envisager, d'une part, une critique de la possibilité d'une expérience privée, telle qu'on la trouve chez L. Wittgenstein lorsqu'il critique l'idée d'un langage privé ou la théorie des sense-data ; et d'autre part, à travers le modèle de la connaissance pratique proposé par Anscombe dans L'intention, montrer que l'idée d'une subjectivité de l'expérience n'implique pas nécessairement son caractère privé.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en