D’« accidents » en « rencontres »: hasard, connaissance et conscience artistique dans les adaptations italienne et française du conte de Serendip à la Renaissance

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Nicolas Correard, « D’« accidents » en « rencontres »: hasard, connaissance et conscience artistique dans les adaptations italienne et française du conte de Serendip à la Renaissance », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.lejtt0


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Résumé Fr

Parmi les rencontres avec l’Orient qui ont permis de renouveler la prose narrative à la fin de la Renaissance, le conte des princes de Sérendip a connu un succès considérable grâce à la traduction par Armeno, en 1557, de sources persanes (Peregrinaggio di tre giovanni figliuoli), laquelle a elle-même inspiré une libre imitation par Béroalde de Verville, en 1610 (Le Voyage des princes fortunez). Plusieurs études ont déjà mis en lumière les enjeux structurels et culturels de ce processus d’adaptation. Nous insisterons pour notre part sur l’intérêt pour la contingence narrative et la réflexivité à l’œuvre. Le récit italien propose un nouveau modèle de relations causales inattendues et intrigantes, dans un moment carrefour de l’histoire de la tradition novellistique issue de Boccace. L’auteur français fond cette matière romanesque dans le creuset d’une allégorie alchimisante, pour mieux provoquer émerveillement et interrogation. En tant que lecteurs et en tant qu’écrivains, Armeno et Verville expérimentent des « accidents » et des « rencontres » qui suscitent la curiosité et l’interprétation, faisant de la sérendipité la clef de la création littéraire.

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