Démontrer la danse : les danses-conférences d’Yvonne Rainer dans les années 1960

Fiche du document

Date

1 septembre 2020

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1638-556X

Collection

Peren-Revues

Organisation

Université de Lille

Licences

CC-BY-NC , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Johanna Renard, « Démontrer la danse : les danses-conférences d’Yvonne Rainer dans les années 1960 », Déméter. Théories et pratiques artistiques contemporaines, ID : 10.54563/demeter.106


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

La contribution essentielle d’Yvonne Rainer à l’histoire de la conférence-performance est encore largement sous-estimée. Ingrédient crucial de la danse rainerienne, la voix s’impose pourtant dès ses premières pièces chorégraphiques, au début des années 1960. Dans ces œuvres, la juxtaposition disjonctive de la danse, du bruitage vocal et du discours oscille entre parodie ironique, didactisme et parole autobiographique. Celle qui affirme que « la danse est difficile à voir », intègre au cœur de sa démarche chorégraphique les questions de la monstration et de la démonstration du mouvement. Entre 1968 et 1970, Rainer développe un format performatif qu’elle dénomme performance demonstration (performance-démonstration), un genre de collage en perpétuelle mutation, mêlant mouvements, textes, images et sons. En éclairant les enjeux kinesthésiques, pédagogiques, théoriques et personnels des conférences performées créées par la danseuse et chorégraphe durant les années 1960, nous proposons de décaler le regard pour discuter la part de la subjectivité, de la critique et de la subversion dans ce format performatif.

The essential contribution of Yvonne Rainer to the history of lecture-performance is still widely underestimated. However, from her early 1960s’ choreographic pieces, voice prevailed as a fundamental component of Rainerian dance. In these former works, the disjunctive juxtaposition of dance, vocal noises, and discourse, fluctuates between ironic parody, didacticism, and autobiographical speech. The one who stated “dance is hard to see”, integrated at the very core of her choreographic process the issues of showing and demonstrating the movement. Then, between 1968 and 1970, Rainer elaborated a performative form, which she called performance demonstration, a kind of collage in progress merging together movements, texts, images, and sounds. Bringing to light kinesthetic, pedagogical, theoretical, and personal implications in performed lectures created by the dancer and choreographer during the 1960s, we intend to slightly change the focus in order to discuss the part of subjectivity, criticism, and subversion in this performative form.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en