2017
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Patrick Besnier et al., « Ni un monstre ni une folle : Marie Huot », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.lfj7vp
Sous un titre accrocheur — « Jarry savait impressionner les femmes » — le n° 26-27 des Cahiers du Collège de Pataphysique (p. 86) révélait un sonnet lubrique intitulé « Nocte » et dédié à Jarry par son auteur, Marie Huot. Les commentateurs et biographes de Jarry en ont pris acte mais ne semblent pas s’être beaucoup interrogés sur la personnalité de cette poétesse. Henri Bordillon a cependant publié un fragment d’une lettre à Jarry1 — mais il ne prend pas la mesure du personnage. Dans le dernier numéro de L’Étoile-Absinthe, Paul Edwards a apporté de nouveaux détails, sans pourtant rendre justice à la surprenante personnalité de Marie Huot (1846-1930) qui, dans les dernières décennies du XIXe siècle, connut une popularité certaine, au moins au Quartier latin.