Le cerveau de la connaissance: physiologie de la cognition et images du cerveau

Fiche du document

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
https://www.canal-u.tv/node/108510

Organisation

FMSH

Licence

Droit commun de la propriété intellectuelle



Sujets proches En Fr

Cerebrum Mind Cerebrum

Citer ce document

Bernard Mazoyer, « Le cerveau de la connaissance: physiologie de la cognition et images du cerveau », Canal-U, la vidéothèque de l'enseignement supérieur, ID : 10.60527/rasd-pw20


Métriques


Partage / Export

Résumé 0

L'existence de relations entre cerveau et pensée a alimenté de nombreuses querelles philosophiques, et ce en raison de l'absence de techniques d'observation du fonctionnement normal de cet organe. A la fin du 19e siècle, physiologistes et neurochirurgiens ont établi que les fonctions cognitives généraient des modifications localisées de la circulation sanguine cérébrale, et que des stimulations ou des lésions du cortex pouvaient provoquer une interruption ou un trouble de leur exécution. Jusqu'aux années 1980, cette dernière approche - la neuropsychologie - a constitué la méthode expérimentale prédominante pour l'étude des relations entres structures et fonctions cérébrales. Elle est cependant limitée parce qu'elle tente d'inférer le fonctionnement du cerveau normal à partir de l'observation de dysfonctionnements de cerveaux lésés. Dans ce contexte, la mise au point au cours des années 1990 de techniques d'imagerie numérique tridimensionnelle permettant d'observer de façon externe chez l'homme vivant l'organisation fonctionnelle de son cerveau, constitue une véritable révolution. La tomographie par émission de positons, l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et la magnétoencéphalographie sont désormais à même de fournir des cartes spatio-temporelles des événements électriques et métaboliques qui sous-tendent les activités mentales. Ces nouvelles approches des fonctions cognitives ont déjà fourni de nombreux résultats en démontrant que les activités cognitives avaient pour base une modulation d'activité neuronale. Elles devraient également permettre dans l'avenir une nouvelle approche des dysfonctionnements cognitifs apparaissant au détours des maladies neurologiques et psychiatriques.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en