Au nom de l’image

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5 mars 2019

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Caroline Blanvillain, « Au nom de l’image », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.lgyrg3


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Résumé Fr

Dans le couple constitué par les termes images et anonymat, se dissimule un autre terme, le sujet humain. En effet, travailler image et anonymat à l'ère contemporaine implique l'entrée en jeu du sujet pour au moins deux raisons qui tiennent aux définitions même de ces mots. Premièrement, l'anonymat désigne l'état d'une personne, d'une chose dont on ignore le nom, l'identité. Deuxièmement, l'image implique la personne dans la mesure où elle est constitutive de sa subjectivation, de la construction de l'individu. Nous faisons notamment référence à des sources psychanalytiques, l'image inconsciente du corps de Françoise Dolto, ou encore le stade du miroir de Lacan. Nous établissons un parallèle entre une définition de l'image et celle de l'identité, de la même façon qu'une personne ne peut être réduite à son nom, l'image ne peut être réduite à une seule définition. L'identité du sujet n'est pas fixe, arrêtée et inflexible, mais flottante, toujours mouvante. L'image, quant à elle, est un terme générique, un nom qui également ne recouvre pas une définition fixe et immuable. Alors de quoi l'image est-elle le nom ? Les enjeux de cette question apparaissent essentiels, car interroger le sens du mot image, c'est à la fois tenter de lever l'anonymat du sujet, tenter de définir son identité et d'étudier son rapport au monde, la construction de ce dernier. Or, la société prône aujourd'hui une éducation à l'image qui se réduit souvent à un apprentissage syllabique de la lecture d'images basées sur une suprématie sémiologique. 

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