Tina Modotti d’Ángel De la Calle : un imaginaire (auto)(bio)graphique Tina Modotti d’Ángel De la Calle : un imaginaire (auto)(bio)graphique Fr It

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15 février 2018

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Marie-Caroline Leroux, « Tina Modotti d’Ángel De la Calle : un imaginaire (auto)(bio)graphique », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/itineraires.3739


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Résumé En Fr

The object of the present study is Ángel De la Calle’s Tina Modotti (2011). This graphic biography tells the story of the eponymous Italian photographer and communist activist (1896-1942).On a narrative level, the biographical line is coupled with a secondary line, alternately autobiographical and autofictional, where the author projects himself into a drawn fictional double to evoke the genesis of his work. I will attempt to examine how both versions of the author coexist with the biographical material and to what extent the biography serves, in this specific context, as a stage for the biographer.To do so, I will begin by analyzing the mechanisms of the biographical level since, despite the use of the first person singular, efforts are made to keep the narrative as objective as possible. I will also discuss the role of graphic imagination in transmitting documentary information. I will then focus on the second narrative line which, at times, drifts onto the universe of fiction. Finally, studying those two aspects will allow to perceive the significance of the author’s esthetic choices because his graphic imagination is fundamentally serving the biographical relationship and its identifying dynamic.

L’article a pour objet la biographie dessinée Tina Modotti, d’Ángel De la Calle (2011), qui retrace les vingt dernières années du parcours de la photographe italienne et militante communiste éponyme (1896-1942).Au plan narratif, la ligne biographique se double d’une ligne secondaire, alternativement autobiographique et autofictionnelle, au sein de laquelle l’auteur se projette dans un double de papier, pour revenir sur la genèse de l’œuvre. On s’attachera à cerner la manière dont l’imaginaire et la personne du dessinateur travaillent et trouent la matière biographique, et on se demandera dans quelle mesure la biographie devient ici scène du biographe.Pour ce faire, on reviendra sur le fonctionnement du niveau biographique, où malgré le recours à la première personne le récit s’efforce à l’objectivité. On s’intéressera au rôle de l’imaginaire graphique dans le développement d’une forme de médiation documentaire. La deuxième ligne narrative, qui signe par instants une véritable entrée en régime de fiction, sera au cœur de la seconde partie de l’analyse. Après avoir étudié ces deux aspects de l’œuvre, on percevra mieux la portée des choix esthétiques de l’auteur, car l’imaginaire graphique est en réalité, plus fondamentalement, au service de la relation biographique et de sa dynamique identificatoire.

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