Le langage dans la Logique transcendantale de 1812

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2020

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Antonella Carbone, « Le langage dans la Logique transcendantale de 1812 », Archives de Philosophie, ID : 10670/1.llbwuc


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Les cours sur la Logique transcendantale sont l'un des lieux de la production fichtéenne dans lequel le philosophe de Rammenau réfléchit sur le langage et en particulier sur la capacité performative de la parole. A travers la déconstruction du discours de la logique commune, déjà durement frappée dans les leçons de Zurich de 1794, articulée en trois moments principaux (identifiés comme processus ironique, inventio et ruse du langage), la Doctrine de la Science révèle le lien entre le mot, le concept et l'intuition intellectuelle et exprime le besoin de subsumer le premier au concept correctement compris, de sorte qu'il puisse révéler la présence d'une pensée synthétique, dont le mot lui-même est l'image.

The lectures concerning Transcendental Logic given in Berlin in 1812 are one of the places in which J. G. Fichte reflects on language, especially on the performative capacity of the word used in the philosophic discourse. Through the deconstruction of the logician’s speech, already criticized in the Zurich lessons of 1794, it is possible to enucleate three main moments, namely irony, inventiveness and guile of language. Through them the Science of Knowledge reveals the indissoluble bond between word, concept and intellectual intuition, arguing in favour of the subsumption of the first to the concept properly understood. Only in this way the language, which had been deducted from his transcendental power, can reveal the presence of a synthetic thought, of which the word itself is image.

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