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4 juillet 2006
- handle: 10670/1.llwbom
- mmsh9101
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Enquêtes d'histoires orales dans les vallées de la Roya et de la Bevera
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Mots-clés
enquête récit de vie témoignage thématique histoire familiale cultivateur domaine agricole production du sel troc contrebande vol pillage rapatriement déportation origine familiale pratique des surnoms ravitaillement rationnement emploi de la langue régionale relation jeunesse-vieillesse souvenir d'enfance passéisme Fiat années 1910 années 1940 guerre de 1939-1945 1945 1946 Occupation allemande Occupation italienne Résistance 1945-1950 fascisme italienSujets proches
Vermes Vermiform animals Mari et femme Gens mariés Relations conjugales Personnes mariées Couples Vie conjugale Relations mari-femme Mariés Animaux vermiformes VermesCiter ce document
commanditaire : MSH de Nice et al., « Une commerçante retraitée raconte les deux déportations de 1940 et 1944 des villageois de Saorge », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.llwbom
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Résumé
Originaire de Saorge, l'informatrice est née en 1920. Sa famille possède une exploitation agricole familiale dans le Mercantour. Son père, qui est maçon, participe aux travaux publics des chemins de fer et à la construction des casernes. Il meurt prématurement dans un accident de vélo. En 1940, avec l'occupation allemande, l'informatrice et son mari sont déportés vers Sospel, puis Nice. Lorsque le couple revient au village, il retrouve sa maison saccagée. Il repart s'installer à Nice où il rejoint la tante de l'informatrice. La mère de celle-ci tient une épicerie / bar qui lui est volé en 1940 pendant la guerre. Après la naissance de son fils en 1942, le mari de l'informatrice est réquisitionné pour porter le ravitaillement aux allemands. En 1944, le couple est déporté vers les "Casermettes" de Turin pendant un an, où les conditions de vie sont très difficiles (enfant en bas-âge, faim, froid). En 1946, les villageois sont rapatriés en train vers Saorge et le couple repart à Nice après avoir constaté les dégâts causés par les bombardements sur leur maison. L'entretien se poursuit avec l'évocation de nombreux aspects de la vie quotidienne des villageois avant la guerre (commerce, école, transport, travail dans les campagnes, fêtes, cuisine locale, surnoms). L'informatrice regrette cette époque où les ressources abondaient et les commerces étaient nombreux. C'est en 1990 qu'elle s'installe définitivement à Saorge.