Les portes d’Hadès et l’ “expérience de l’aporie”

Résumé Fr

Sylvie Rollet propose d’explorer l’œuvre de Théo Angelopoulos dans laquelle les figures du réfugié et de l’apatride sont, de film en film, récurrentes. Dans les premières fictions « épiques », la frontière est essentiellement une territorialité qui définit « un seuil de visibilité » : elle est cet « ailleurs » d’où surgissent les exilés et qui, sans cesse, se dérobe. Voyage à Cythère marque alors un tournant. La ligne de démarcation s’estompe « au profit de la fracture proprement temporelle » puisque celui qui revient d’exil est « littéralement un revenant ». Inquiétant « les limites mêmes du cinéma comme art du visible », la frontière devient alors, dans les films récents de Théo Angelopoulos, « la forme même de l’aporie ».

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