Réactions paradoxales aux benzodiazépines chez la personne âgée

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2021

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Christine Champion et al., « Réactions paradoxales aux benzodiazépines chez la personne âgée », Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement, ID : 10670/1.lmkoyy


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Les réactions paradoxales aux benzodiazépines auraient une prévalence d’environ 1 % chez les patients traités. La sémiologie riche et diverse peut être déroutante pour le clinicien. L’âge avancé ainsi que les troubles cognitifs sont décrits dans la littérature comme des facteurs de risque de développer des réactions paradoxales. Cependant, la revue de la littérature n’a permis d’identifier qu’un nombre limité d’articles s’intéressant à la personne âgée et un seul article sur les patients présentant des troubles neurocognitifs. On peut s’interroger sur ce paradoxe. S’agit-il d’observations cliniques mais non publiées ? La population âgée est-elle vraiment à risque, et notamment les patients ayant des troubles neurocognitifs ? Il est possible que du fait d’une sémiologie pouvant être confondue avec les troubles neurocognitifs sous-jacents, ces réactions paradoxales ne soient finalement que peu évoquées avec un risque notable de iatrogénie. Il est donc important d’être sensibilisé à ces effets paradoxaux afin de pouvoir les repérer rapidement. L’élément sémiologique le plus marquant serait la soudaineté du passage à l’acte auto-ou hétéro-agressif.

The prevalence of paradoxical reactions to benzodiazepines is estimated of about 1% in the general population. The semiology can be very rich, diverse and misleading. Advanced age as well as cognitive disorders are classically described in the literature as risk factors for developing paradoxical reactions. However, the review of the literature has only identified a limited number of articles focusing on the elderly and only one article for patients with neurocognitive disorders. One may wonder about this paradox and whether these are unpublished clinical observations, or whether the elderly population is really at risk, especially patients with neurocognitive disorders. Semiology can be confused with underlying neurocognitive disorders. So, paradoxical reactions are ultimately only rarely or not evoked leading to a very high risk of iatrogeny. It is therefore important to be aware of these paradoxical effects in order to be able to evoke them quickly. The most striking semiological element would be the suddenness of onset of self-aggressive or hetero-aggressive behaviors.

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