2011
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Catherine Chadefaud, « Portraits de hauts fonctionnaires dans l’Égypte pharaonique », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.ln2h6z
Dès l’Ancien Empire apparurent les inscriptions funéraires accompagnées de scènes de la vie quotidienne et de formules d’offrandes. Le désir de justification et l’évolution des mentalités influencèrent le contenu de ces textes, composés par les scribes. Au Nouvel Empire (1580-1085 av. J.-C.), ces biographies rédigées dans la capitale thébaine exaltent l’obéissance aux divinités et au pharaon garantes de l’ordre dans la société. À partir de trois exemples se dégage l’imbrication entre le politique et le religieux. Le vizir Rekhmirê se présente comme un administrateur rigoureux, surveillant les différents services centraux dont il est responsable, et rendant aussi la justice. Le grand prêtre d’Amon Nebounenef établit le récapitulatif de sa réussite dans le cadre religieux, politique et économique. Senenmout, architecte en chef de la reine Hatshepsout, est aussi trésorier, grand intendant et responsable des greniers d’Amon. Chacun d’entre eux participe à l’équilibre de la « Maât » dans une société théocratique.