Sarah Kane, refus générique et refus du refus

Fiche du document

Date

2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Agathe Torti Alcayaga, « Sarah Kane, refus générique et refus du refus », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.lo8hak


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Le théâtre britannique a, très tôt dans son histoire, assumé sa fonction herméneutique. Or, la racine de tout questionnement est précisément un refus : le refus neutre et premier du sceptique qui n’accepte rien avant de l’avoir éprouvé à la pierre de touche de son entendement ou de sa sensibilité. Cet élément de refus générique au cœur de la démarche investigatrice de l’art est ce qui fait la fraîcheur des œuvres de qualité. Dans les périodes de transition culturelle, lorsque le vieux monde tire d’un côté et le nouveau, de l’autre, le théâtre d’avant-garde prend la forme d’un refus supplémentaire : un refus relatif (celui de l’ordre ancien) venant doubler le refus générique inhérent à sa démarche investigatrice première. Il semble qu’en Grande Bretagne, la superposition de ces deux formes de refus soit particulièrement fructueuse, puisqu’elle a donné naissance à ce que l’on appelle ses deux « âges d’or », dont le dernier nous paraît s’achever avec l’œuvre de Sarah Kane.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en