Le fédéralisme girondin : une fausse nouvelle à la vie dure

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2021

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Résumé Fr

Sur le « marché » politique ouvert en 1789, la concurrence en vue du monopole de la capacité à énoncer la volonté du peuple suscite des combats d’image publique où les réputations créditent les compétiteurs. La focalisation de l’opinion sur des thématiques plus ou moins véridiques peut faciliter la défaite politique, voire la condamnation judiciaire, et une rumeur, créée de toutes pièces, devenir un mythe. La rivalité entre deux hommes, Brissot et Robespierre, et entre deux gauches, produit en 1792 la peur d’un complot qui n’existe pas. Parce que les Montagnards ont le dernier mot, l’imputation calomnieuse du fédéralisme se fossilise en une catégorie politique structurant l’imaginaire national, gravée dans le marbre de l’opprobre judiciaire de l’an II, de deux siècles de passions historiographiques et d’usages politiques contemporains, où les oripeaux des Girondins habillent parfois drôlement les revendications ou flatteries provinciales.

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