Formes résilientes, urbanisme et métropole. Learning from Nice.

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2022

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Giovanni Fusco et al., « Formes résilientes, urbanisme et métropole. Learning from Nice. », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.lpfml0


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Le grand urbaniste américain Kevin Lynch identifiait cinq grandes dimensions de performance de la forme de la ville physique : la vitalité, la correspondance aux pratiques, le sens, l’accessibilité et le contrôle. Ce cahier POPSU montre l’intérêt de rajouter une sixième dimension de performance : le potentiel d’adaptabilité aux besoins, aux pratiques et aux activités, qui nous restent inconnus, de la ville de demain. Il s’agit d’une qualité non directement perceptible, mais très importante à long terme : une sorte d’assurance tout-risque permettant d’aborder plus sereinement les incertitudes du futur. Or, toute grande métropole se compose à la fois d’espaces aux formes résilientes, facilement adaptables et polyvalentes et de formes plus fragiles, risquant de devenir obsolètes face à un changement de contexte et nécessitant à termes des vastes coûts financiers pour la collectivité et les acteurs économiques et, dans le pire de cas, une complète destruction/reconstruction.L’objectif de ce cahier POPSU est précisément d’opérationnaliser la théorie de la forme urbaine résiliente et d’essayer un premier diagnostic des formes de la Métropole Nice Côte d’Azur. Différentes échelles d’analyse ont été prises en compte : l’échelle de toute la métropole (pour un diagnostic de type stratégique), l’échelle de la Plaine du Var niçoise (pour laquelle le PLUM a établi une Opération d’Aménagement et de Programmation particulièrement intéressante), l’échelle d’un seul quartier (ici le village de Saint-Isidore), à la fois dans les plans de l’OAP et dans sa situation actuelle en ce qui concerne les micro-interfaces entre les parcelles bâties et l’espace public.L’étude de la résilience des formes fournit des indications précieuses sur les forces et les faiblesses de l’espace métropolitain de Nice. Mais l’enseignement de Nice est beaucoup plus général : intégrer les principes de la forme résiliente dans les plans et les projets est un défi pour l’urbanisme des métropoles du 21ème siècle, mais un défi qui doit être relevé, car ses implications sont majeures en termes de ressources consommées, d’adaptation à des futurs incertains et, in fine, de qualité de vie de leurs habitants.

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