Enquête et fiction : forçats fabulateurs dans l'affaire Louvel (1820)

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2008

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Gilles Malandain, « Enquête et fiction : forçats fabulateurs dans l'affaire Louvel (1820) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.lpnd5f


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Très minoritaires, certains prisonniers ou forçats, généralement condamnés pour faux, maîtrisent suffisamment l'écrit pour en user comme d'une ressource, soit pour se faire une position privilégiée parmi les détenus, soit pour tenter de s'évader. L'usage de dénonciations ou de " révélations " sur des affaires en cours - et notamment en matière de complot politique - est un procédé bien connu des policiers et magistrats du début du XIXe siècle, qui s'en méfient beaucoup, tout en leur prêtant pourtant attention, en particulier dans certaines conjonctures. L'article développe ainsi un exemple particulièrement riche de ces " révélations annoncées ", saisi dans le cadre de l'enquête de la Cour des pairs sur l'attentat de Louvel en 1820. Le dossier constitué autour des lettres de Michel Gérard, bagnard de Lorient, impliquant plusieurs forçats lettrés ainsi que les autorités du bagne, permet de souligner les conditions de réussite et les limites d'une stratégie de subversion de l'ordre carcéral fondée sur un recours systématique à l'écrit, et notamment aux " romans de voleurs ", et sur l'opportunité qu'ouvre l'enquête

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