Hauts-de-France, Chéreng, Rue du cimetière, en bordure d'une importante occupation médiévale (IXe-XVe siècles) : rapport de diagnostic.

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2017

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Jennifer Lantoine et al., « Hauts-de-France, Chéreng, Rue du cimetière, en bordure d'une importante occupation médiévale (IXe-XVe siècles) : rapport de diagnostic. », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.lpouwg


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En plus d’un réseau de parcellaire d’époque contemporaine présent principalement en partie nord-est, le diagnostic a surtout permis la découverte d’un ensemble de structures médiévales situées en bordure sud de l’emprise, témoins d’une occupation à 3 reprises : au haut Moyen-Âge, au Moyen Âge classique et au bas Moyen Âge. L’attribution chronologique des vestiges est liée à la présence de céramiques, récoltée dans le remplissage d’une vingtaine de fosses. Ces fosses, 49 au total, constituent l’essentiel des vestiges qui composent ces occupations. De morphologie diverses, elles ne présentent apparemment aucune caractéristique particulière, elles semblent, en l’état des observations, destinées au rejet.Le plan des vestiges médiévaux ne laisse pas entrevoir d’organisation précise mais simplement une superposition de structures avec une forte densité de vestiges sur une surface limitée avec peut-être une migration entre le IX-Xe siècle et le XVe siècle du secteur choisi depuis le sud-est vers le sud-ouest. La limite d’extension des vestiges plus ou moins commune aux trois phases identifiées, sans être matériellement marqué mis à part peut-être par le biais des fossés dont la datation reste incertaine, interpelle. Le sentiment qui domine est celui d’une zone utilisée pour le rejet, à l’arrière d’une occupation visiblement importante probablement aujourd’hui en partie détruite par l’extension des habitations en direction du cœur du village et de l’église. Cette importance est mise en évidence par le mobilier céramique, notamment à partir de la phase XIIIe siècle où le répertoire se diversifie : à côté d’éléments dédiés à la cuisson comme c’était le cas pour la phase carolingienne, on voit apparaître des éléments de vaisselle de table traduisant une certaine aisance de l’occupation ; il en est de même pour la dernière phase identifiée au XVe s.

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