2012
Cairn
Michael Tilby, « A miser's daughter: awareness of Balzac's Eugénie Grandet in nineteenth-century England », Revue de littérature comparée, ID : 10670/1.lq1ore
Michael Tilby, « La fi lle de l’avare, ou ce que l’Angleterre du XIXe siècle savait d’Eugénie Grandet » (in English), RLC LXXXVI, n° 3, juillet-septembre 2012, p. 273-282. Le lecteur monolingue anglais dut attendre 1859 pour avoir une version anglaise d’Eugénie Grandet. Cependant, les amateurs de théâtre londoniens, sans doute souvent à leur insu, avaient déjà pu se faire une idée du roman de Balzac. En 1835, John Millingen signa une libre adaptation anglaise de La Fille de l’Avare, de Bayard et Duport, laquelle fut montée brièvement sur la scène du Théâtre Royal de Londres. S’ensuivirent deux autres adaptations de la pièce française : Love and Avarice, de J. V. Bridgeman (1853) et, avec bien plus de succès, Daddy Hardacre, de John Palgrave Simpson (1857), qui inspira, à son tour, une imitation destinée à la scène anglaise. Le présent article a pour but de retracer la fortune de ces différentes versions, ainsi que de confronter les différentes manières dont le récit balzacien et ses personnages furent dotés d’une nouvelle identité anglosaxonne.