Towards competency-based medical education in addictions psychiatry: a systematic review

Résumé En Fr

Background: Current curriculum guidelines for addiction training in psychiatry need to be adapted to the competency by design framework to integrate clinical skills in addiction.Objective: We conducted a systematic review to identify curricular and educational interventions to build competency among psychiatry residents and fellows in addiction psychiatry.Methods: We followed the PRISMA guidelines, searching five databases from inception to August 2020 for relevant evaluation-type studies exploring addiction psychiatry competency among psychiatry residents and fellows. We appraised study quality using the Joanna Briggs Institute's risk of bias tool for observational designs.Results: From 1600 records, 17 studies met inclusion criteria. Addiction psychiatry competencies spanned themes involving core knowledge development; attitudinal, communication and leadership skills; screening, assessment, diagnosis; management; and special populations. Examples of effective educational interventions to enhance addiction competency include specific modules for substance use disorders and integrated clinical rotations that simultaneously combine multiple types of skills. Lived experience improved trainee attitudes towards addiction psychiatry.Conclusions: While there is current evidence supporting strategies for developing competency in addiction psychiatry, the lack of studies measuring sustained competence over a longer-term follow-up period and the absence of randomized controlled trials limit the overall strength of evidence in this review. Current psychiatry entrustable professional activities (EPAs) involving addiction only partly overlap with curriculum training guidelines and studies identified in this review. These EPAs need to be better identified for training programs, competence in those EPAs better delineated for residents and preceptors, and evaluations should be done to ensure that adequate competence in addictions is attained and sustained.

Contexte : Les directives actuelles du programme d’études pour la formation sur les toxicomanies en psychiatrie doivent être adaptées au cadre de la CPC pour intégrer les compétences cliniques en toxicomanie.Objectif : Nous avons effectué une revue systématique de la littérature afin de repérer les interventions éducatives visant à renforcer les compétences des résidents et des stagiaires post-doctoraux (fellows) en psychiatrie des toxicomanies.Méthodes : Suivant les lignes directrices PRISMA, nous avons effectué une recherche dans cinq bases de données couvrant la période allant de leur création jusqu’à août 2020 pour recenser les études de type évaluation portant sur le développement de compétences en matière de toxicomanie par les résidents et les stagiaires postdoctoraux (fellows) en psychiatrie. Nous avons évalué la qualité des études à l’aide de l’outil d’évaluation du risque de biais de l’Institut Joanna Briggs pour les études observationnelles.Résultats : Dix-sept des 1600 études répertoriées répondaient à nos critères d’inclusion. Les compétences en matière de psychiatrie des toxicomanies couvrent les thèmes de développement des connaissances de base; l’attitude, la communication et les habiletés de leadership; le dépistage, l’évaluation et le diagnostic; la prise en charge; et les populations particulières. Parmi les exemples d’interventions éducatives efficaces visant à améliorer les compétences en matière de toxicomanie figurent les modules portant sur les troubles liés à l’abus de substances et les stages cliniques intégrées qui combinent simultanément plusieurs types d’habiletés. L’expérience concrète vécue semble améliorer l’attitude des apprenants à l’égard de la pratique de la psychiatrie des toxicomanies.Conclusions :  Bien qu’il existe actuellement des preuves à l’appui de stratégies visant à développer les compétences en psychiatrie des toxicomanies, le manque d’étude mesurant le maintien des compétences sur une période de suivi plus longue et l’absence d’essais cliniques randomisés limite la force des preuves de la présente revue.  Les APC qui abordent actuellement la dépendance ne recoupent que partiellement les lignes directrices pour les cursus de formation et le contenu des études recensées dans notre revue. Ces APC doivent être mieux définies pour les programmes d’études et les compétences qu’elles visent doivent être mieux circonscrites pour les résidents et les superviseurs. De surcroît, des évaluations doivent être effectuées pour garantir l’atteinte et le maintien d’une compétence adéquate en matière de toxicomanie.