Quelques connecteurs causals (car - parce que - puisque; comme -étant donne que - sous prétexte que) : dans un corpus québécois de textes écrits : description sémantico-pragmatique

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1992

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  • Gagnon Odette. (1992). Quelques connecteurs causals (car - parce que - puisque; comme -étant donne que - sous prétexte que) : dans un corpus québécois de textes écrits : description sémantico-pragmatique. Mémoire de maîtrise, Université Laval.
  • doi:  10.1522/1475012
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Odette Gagnon, « Quelques connecteurs causals (car - parce que - puisque; comme -étant donne que - sous prétexte que) : dans un corpus québécois de textes écrits : description sémantico-pragmatique », Constellation - Université du Québec à Chicoutimi, ID : 10.1522/1475012


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Dans des énoncés pris hors-contexte, CAR - PARCE QUE ? PUISQUE sont, la plupart du temps, substituables. Ainsi dans Pierre va chez le médecin parce qu'il est malade, par exemple, PARCE QUE pourrait très bien être remplacé par CAR ou PUISQUE: Pierre va chez le médecin, car il est malade; Pierre va chez le médecin, puisqu'il est malade. Mais malgré le fait qu'ils soient ici tous les trois possibles, tout locuteur francophone est sensible à la subtile nuance qui distingue les énoncés ainsi formés. On y est sensible, à cette nuance, sans toutefois pouvoir en préciser la nature. Notre préoccupation initiale était donc de déterminer en quoi CAR ? PARCE QUE - PUISQUE se distinguent les uns des autres. La présente recherche s'inscrit dans le cadre de la théorie argumentative de Ducrot, elle-même inspirée de la théorie des actes de langage élaborée par Austin et Searle. Ainsi nous voulions démontrer que la relation causale entre deux énoncés reliés par CAR - PARCE QUE- PUISQUE ne se situait pas exclusivement au niveau des contenus purement sémantiques; des facteurs non verbaux tels que les actes de langage, les maximes conversationnelles, les présuppositions, l'acte et la situation d'énonciation, les intentions des interlocuteurs doivent intervenir dans la description de ces trois connecteurs. Notre objectif était de voir quelles sont les contraintes qui régissent les conditions d'emploi de CAR - PARCE QUE - PUISQUE dans la presse écrite québécoise, dans le but de proposer une description sémantique de ces connecteurs basée sur des données syntaxiques mais qui tient compte de facteurs pragmatiques. Après avoir analysé, à l'aide des critères syntaxiques usuels, quelque 300 énoncés relevés au hasard de nos lectures dans des articles de presse provinciale ou régionale, ainsi que dans des revues aux intérêts variés, nous avons constaté que les trois conjonctions présentaient une orientation argumentative différente: avec PARCE QUE, le locuteur essaie de convaincre que Q est la cause de P; avec PUISQUE, le locuteur tente de convaincre de P; et avec CAR, le locuteur tente de faire admettre Q. À cette description sémantico-pragmatique de CAR - PARCE QUE - PUISQUE s'ajoutent, au chapitre IV, quelques remarques concernant l'emploi d'autres connecteurs causals dans la presse écrite québécoise: COMME - ÉTANT DONNÉ QUE - SOUS PRÉTEXTE QUE.

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