Une évaluation de la taille de l'économie informelle par un système complet de demande estimé sur données monétaires et temporelles

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We use the demand system approach to estimate the size of informal economy in Turkey following the methodology based on the analysis of the individual consumption behaviour proposed by Pissarides, Weber [1989], Lyssiotou et al. [2004] and Fortin et al. [2009]. We extend this method by taking into account both the monetary expenditures and time spent on domestic activities. The necessary information of money and time inputs in consumption on the household's level is obtained by a statistical match of the Turkish Family Budget and Time Use surveys [2006]. As expected, the estimated model size of the informal economy in Turkey using the full (time plus money) expenditure is higher than those obtained by only monetary expenditure approach (in average 40.6% and 33.5% of GDP for self employers and 20.7% and 14.1% of GDP for wage-earners respectively) and also higher than that obtained by more conventional macroeconomic methods (35.1%).

Afin d'estimer la taille de l'économie informelle en Turquie, nous estimons un système de demande basé sur l'analyse du comportement de consommation proposée par Pissarides, Weber [1989], Lyssiotou et al. [2004] et Fortin et al. [2009]. Cette estimation est effectuée sur les dépenses monétaires et sur la somme des dépenses monétaires et temporelles (consacrées aux activités domestiques des ménages). Les informations nécessaires sur les inputs monétaires et temporels dans les dépenses de consommation des ménages sont obtenues par l'appariement statistique des enquêtes turques sur le Budget des Familles avec l'enquête sur l'Emploi du Temps [2006]. Comme prévu, la taille de l'économie informelle en Turquie estimée en utilisant les dépenses complètes (temps plus monnaie) est plus élevée que celles obtenues par l'approche des dépenses monétaires (respectivement 40,6% et 33,5% du PIB pour les travailleurs indépendants et 20,7% et 14,1% du PIB pour les salariés) et également plus élevée que celle obtenue par les méthodes macroéconomiques plus conventionnelles (35,1%).

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