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- handle: 10670/1.ltc43u
- hal: hal-04385897
- doi: 10.15122/isbn.978-2-406-08509-6.p.0007
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Françoise Crémoux et al., « Présentation. La fausse évidence du présent », HAL-SHS : littérature, ID : 10.15122/isbn.978-2-406-08509-6.p.0007
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Résumé
A l’aube des temps modernes, la question des temporalités (au pluriel) marque le début d’un processus – en tant qu’exigence de méthode - mais elle constitue aussi l’horizon dudit processus – comme une nécessité vécue poussant à mieux s’adapter aux aléas de l’histoire immédiate. En effet, la distinction entre les passés est porteuse presque mécaniquement, par contre-coup, d’une identification singulière du temps présent et de sa déconnexion ou de son détournement, de son écartement par rapport au passé proche. L’attention proclamée au passé lointain a donc pour effet, selon un paradoxe qui n’est qu’apparent, de conférer une forme d’autonomie au temps présent et de construire les conditions rendant possible une attention au présent des hommes en train de se construire.