"Aragon et Giuseppe Tomasi di Lampedusa : portrait dans deux miroirs"

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Sylvie Servoise, « "Aragon et Giuseppe Tomasi di Lampedusa : portrait dans deux miroirs" », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.lu1pf2


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Résumé Fr

À la fin des années 1950, alors que le monde littéraire italien était divisé entre "gattopardisti" et "anti-gattopardisti" et que les critiques de gauche interprétaient majoritairement le roman de Lampedusa ("Il Gattopardo" ["Le Guépard"]) comme l'œuvre d'un aristocrate réactionnaire, Aragon, dont l'appartenance au Parti communiste français était bien connue, a consacré deux articles très flatteurs au "Guépard" dans les pages des "Lettres françaises" (« Un grand fauve se lève sur la littérature : Le Guépard », décembre 1959) et « Le Guépard et La Chartreuse », février 1960). Le but de cet article est de montrer comment l'écrivain français, défendant le « cas de Lampedusa », a voulu défendre en même temps le probable futur « cas d'Aragon ». En effet, en 1958," La Semaine Sainte" marque le retour et la consécration d’Aragon dans le domaine littéraire non communiste. Le grand succès du livre, tant auprès de la critique que du public, pouvait cependant embarrasser l'écrivain : l'accueil enthousiaste du roman par les critiques de droite n'était-il pas le signe d'une certaine désaffection de l'auteur à l’égard du PCF ? Mon hypothèse est qu'Aragon, critiquant la lecture idéologique à laquelle " Le Guépard" a été soumis en Italie à la même époque, a essayé de défendre et de légitimer son propre roman.

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