Le rôle des phénomènes d'agglutination dans la morphogenèse de l'arabe et du berbère

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2005

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Catherine Taine-Cheikh, « Le rôle des phénomènes d'agglutination dans la morphogenèse de l'arabe et du berbère », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.luflga


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L'auteure tente de sortir le chamito-sémitique de son isolement typologique (dû à la radicale étrangeté de sa combinaison « Racine + Schème » soi-disant originelle) en confrontant son fonctionnement à celui des langues classées comme agglutinantes. Elle s'intéresse aux faits d'agglutination d'unités syntagmatiques qui ont pu se produire à diverses époques et en diverses langues de la famille chamito-sémitique. Considérant en particulier l'arabe et le berbère, elle note la tendance à l'agglutination qui se manifeste régulièrement dans les syntagmes et, parfois, dans de plus grandes unités (la phrase et surtout le vers, en poésie). L'étude du syntagme nominal la conduit à réexaminer ce qu'on appelle traditionnellement « état d'annexion ». À partir de faits observés dans différents parlers arabes et berbères, elle fait l'hypothèse que l'opposition d'états du berbère (« état libre vs état d'annexion ») s'explique, là où elle est marquée, par le figement et la réanalyse d'une « secrétion » ayant pour origine un phénomène ancien de sandhi. Ce figement ne semble pas avoir affecté le parler zénaga de Mauritanie qui est dépourvu, actuellement, de marques d'état mais présente cependant, dans certains cas, des phénomènes comparables de « secrétion ». Par rapport aux parlers berbères du Nord, le zénaga serait à la fois plus (poly)synthétique et moins fusionnant.

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